Toute mémoire pour être libérée doit se manifester dans nos vies. Une fois reconnue, mise en lumière, elle se dissout laissant alors circuler toute la vitalité intrinsèque à notre nature. Nous ne pouvons guérir que de ce qui se manifeste à nous concrètement et que nous acceptons de regarder consciemment. Juste reconnaître sans jugement, juste en prendre conscience.
Nos mémoires doivent être vues, entendues, reconnues. Comme un petit enfant demandant de l'attention, il va se manifester de plus en plus fort. Mais une fois que l'on reconnaît sa présence, la paix et l'harmonie reviennent. Les mémoires engrammées peuvent nous enfermer dans des comportements émotionnels difficilement gérable comme des colères, de la tristesse permanente, de la jalousie, de la dévaloristion, des peurs paralysantes, des schémas répétitifs, des actes manqués, des accidents, des allergies, des eczémas ... et jusqu'à de graves maladies.
En ayant face à soi ce qui ne cherche qu'à être transmuté par la reconnaissance, nous avons l'opportunité de grandir en conscience et guérir de vieux traumatismes.
Alors nous avons le choix de la posture : rester victime ou devenir responsable de notre vie en faisant ce travail intérieur de transmutation. Toutes les expériences terrestres deviennent alors des occasions d'expansion de conscience. Ce processus ne cautionne aucune maltraitance, par contre, il nous renvoit en miroir ce qui doit être travaillé en nous.
