La destinée de l'homme peut être comparée à un train dans lequel il serait monté. S'il a pris le train de Nice... il ira à Nice ; une fois la direction choisie, impossible de la changer. Mais dans le train, il a quand même quelques libertés : il peut quitter le siège où il est assis, changer de compartiment ou même de wagon, se promener dans les couloirs, lire, dormir, regarder le paysage, ne rien dire ou parler avec d'autres voyageurs, faire la connaissance d'un joli garçon ou d'une jolie jeune fille, aller au wagon-restaurant, etc. Donc en même temps, il est libre et en même temps, il ne l'est pas.
De la même façon, vous êtes venu sur la terre dans les conditions et avec des éléments déterminés, mais vous avez cependant une certaine liberté d'action et de mouvement. Toute la question est de savoir quel usage vous allez faire de ces possibilités, car vous pouvez les utiliser pour vous libérer ou pour vous limiter encore d'avantage.
Les épreuves ne sont pas synonymes de malheurs
Un enseignement spirituel ne vous dira pas que, quoi qu'il arrive, il faut répéter naïvement : "Je suis heureux, je suis heureux." Il vous dira simplement que les épreuves ne sont pas vraiment synonymes de malheur, et qu'elles ne vous empêcheront pas d'être heureux dans certains plans, ce qui est différent.
La souffrance, le malheur sont des réalités terribles qu'il est absolument impossible de nier. Mais quoi qu'il vous arrive, vous pouvez faire un travail par la pensée qui vous permettra non seulement de tenir bon au milieu de ces épreuves, mais d'en sortir enrichi. Et ces richesses, vous ne les garderez pas pour vous. Par votre attitude, par votre façon d'affronter les événements, vous les ferez partager à d'autres. "Mais avant toute chose, c'est votre coeur que vous devez donner à Dieu. Pourquoi? Parce que c'est dans le coeur d'abord que se faufile le Malin. Le coeur correspond au plan astral qui touche le plan physique, c'est pourquoi les forces obscures peuvent l'influencer plus facilement qu'elles n'influencent l'intellect, l'âme, et surtout l'esprit.
Malheurs : Ne pas aller se plaindre à tout le monde
Il arrive que vous soyez chagriné, malheureux, déçu... C'est normal, il y a toutes sortes de circonstances dans la vie qui ne peuvent que nous attrister. La seule chose qu'il ne faut pas faire à ce moment-là, c'est d'aller se plaindre à tout le monde, car en se plaignant, on se ferme intérieurement les portes pour toute amélioration de notre état. On vous a vexé, on a été injuste avec vous : vous vous sentez blessé, c'est normal. Mais si vous allez raconter tout cela à droite et à gauche en vous lamentant, vous ne faites qu'aggraver votre blessure.
Alors que faire? Laissez un peu cette histoire de côté et quand vous rencontrez vos voisins, vos amis, au lieu de leur étaler combien on vous a maltraité, combien on a été méchant avec vous, oubliez ça un moment, pensez au contraire, comment vous pouvez les aider et les encourager, eux. Les bonnes paroles que vous prononcez ainsi pour les autres vous feront du bien à vous, c'est avec elles que vous pourrez panser vos blessures.
Omraam Mikhaël Aïvanhoy